Après un été noir en Corse, espérons que le printemps soit bleu marine !

Tribune libre d’Estelle Massoni, secrétaire régionale du FNJ de la Corse   (Article envoyé aux médias "Corse matin" et "24ore" et non publié)

Alors que la période estivale en Corse vient de prendre fin il y a quelques semaines, l’heure est désormais au bilan. La première chose à dénoter est une hausse du nombre de chômeurs de 1,6 % en pleine saison. Pour les représentants de la gauche corse, l’heure est au fatalisme et non aux explications rationnelles.Pour le préfet, il s’agit tout bonnement et simplement d’une « situation très volatile », ne nous disant rien sur les causes d’une crise économique et sociale dans laquelle nous sommes désormais englués.Les jeunes Corses en pâtissent les premiers et voient une situation anormale et désastreuse qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Comme à chaque été, les sociétés de recrutement recherchent de la main d’œuvre dans les secteurs de l’hôtellerie, la restauration ainsi que dans le milieu sportif mais à l’extérieur de la Corse. Le but de tout cela ? Trouver des travailleurs estivaux, peu regardant sur les conditions de travail, la protection sociale afin de pouvoir les sous-payer et les exploiter le temps d’un été.Pourtant, selon les élus de notre République, rien n’est à signaler mis-à-part que la saison fut belle, la mer turquoise et le soleil resplendissant. L’action politique au sein de notre île est tout bonnement inexistante. Nos élus parlent de « corsisation des emplois », sans prendre la moindre mesure et sans manifester la moindre critique à l’égard des promoteurs d’un libre-échangisme destructeur et d’une concurrence déloyale : Bruxelles et ses technocrates auxquels ils vouent une loyauté effrénée.Tout cela nous conduit à rappeler que le seul parti cohérent à la matière, tant dans le diagnostic que les solutions, est le Front national qui lui défend la préférence nationale d’accès à l’emploi, au logement et aux aides sociales.La politique vieillissante et mortifère que nous subissons ne semble pas prendre la mesure que les jeunes vont être dans les années à venir de plus en plus nombreux à se tourner vers le Front national. Marre d’être trompés et manipulés, ils veulent des solutions concrètes pour ramener l’ordre sur notre île.Pendant ce temps là, prêchi-prêcha de nos élus continue à l’assemblée de Corse. Les déclarations sur la vie chère vont bon train mais la réalité est là : ils ont verbe haut et la main molle ! De plus en plus de nos compatriotes se tournent vers des associations humanitaires pour se vêtir ou se nourrir, devant subir une dignité toujours plus froissée. Ajoutons à cela les tarifs des transports qui sont toujours autant excessifs, voire prohibitifs, conduisant les touristes à des vacances faites d’austérité.

C’est toute la politique qui est menée depuis tant d’années à laquelle il faut mettre fin, ainsi qu’aux mandats de ceux qui nous dirigent ! Ne baissons pas les bras, la vague bleu marine balaiera la Corse également.